vendredi 18 décembre 2009

Killuminati is high like I - 18/12/09 - [Nas - Life's A Bitch Instrumental]

J’voulais faire d’ma vie un putain d’conte de fée
Mais sous l’effet pressé d’une société anti-reflets
Je me consterne et me confirme mes idées surfaites
La Terre m’atterre je suis infirme et sans conquêtes

A la recherche de prophètes, drogué sous amphèt’
Je marche et grave ces lettres ancrées dans ma tête
Kun Killa plane en fait au-dessus de vos têtes
Défoncé et foncé, cherchant le son d’la trompette

Je veux la gloire et le bonheur au pied de ma porte
Et pas entendre la propagande qui nous transporte
Oui on nous ment, les grands jouent avec notre argent
Moi le bonheur je veux tout le contingent

C’est rageant, mais mon esprit est dérangeant
Je crie vengeance de ce bonheur nous démangeant
On rêve tous de thune, histoire de sourire
Personne ne veut se voir petit à petit mourir

On doit tous souffrir mais pourquoi le sort s’acharne-t-il ?
Pourquoi je pleurs même si ma plume est subtile ?
Pourquoi la vie apporte toujours son lot de déception
Tant de questions m’entourent, me blessent et m’foutent la pression

J’veux avancer et ressembler aux grands du passé
Voir les succès rendre le monde un peu moins glacé
Je sais c’est surfait mais en mon cœur réside l’espoir
Qu’un jour le monde broie un peu moins de noir

Je veux l’amour brûlant sans fin et sans raison
Deux cœurs s’aimant enfin sans haine ni pression
Je pense vraiment que la vie est plus facile ensemble
Je veux qu’les êtres en vie se rencontrent et s’assemblent

Je dédicace ce son à ceux qui me sont proches
Calé et classe, Killuminati s’accroche
J’donnerai ma gloire à tout ceux qui sauront s’aimer
S’aider pour devenir heureux proclamés

En rébellion secrète contre un système de pute
Mes mots m’engagent dans des textes qui percutent
Still Here® ma force intarissable et invisible
Still Here s’efforce d’irrévocables missiles

C’est ma missive, cette mission qui n’a pas d’nom
Branche tes massives, c’est du bon son pour le pardon
Bien trop d’erreurs ont fusillés mes espoirs d’antan
STILL HERE® en cœur pour fustiger les pantins

Ne laissez pas la peur ou l’argent diriger vot’cœur
Rassemblez vous et empruntez l’chemin du bonheur
Il ne tient qu’à vous de sans cesse raviver la flamme
Et que chaque homme sur Terre trouve sa femme

L’espoir est mince de voir le monde devenir stable
Seul l’effort commun même dans l’ombre serait capable
De changer la donne et de revoir un peu le soleil
Killuminati façonne ses textes même pendant l’sommeil

Tout se monnaye, la beauté n’a pas son pareil
On veut tous l’oseille, alors veille
A ce que ta famille ne soit en manque de rien,
A c’que tes gamins tiennent ta main et prennent le bon ch’min

Guide les quitte à dealer, qui t’as dis de pas tuer
Pour protéger tes idées, tu dois te vider
Ton cœur est pillé, empilé avec des milliers
Tu ne peux nier une à une toutes les vérités

vendredi 16 octobre 2009

Mort par amour - Flo 'Killuminati' - intemporel pour elle (16.10.09)


Mort par amour.
(Je vous préviens c’est pas drôle)

Je parle en mon nom mais l’amour m’a fait du mal
Le tout en un mot ce « je t’aime » est mon diable
Je ne peux aujourd’hui déjà l’oublier
Celle qui faisait de sa vie mon bouclier

Je parle au passé car maintenant je me meurs
Enfermé et lassé par les tourments et ma peur
Je voudrais chanter pour oublier cette fille
Mon cœur est shunté par ses petits yeux qui brillent

Elle était mon rêve, mon parfait équilibre
Avec elle je me sentais l’âme d’un homme libre
Ecrivain et disposé à enchanter son cœur
L’espoir est vain, et moi je prie encore

Pour qu’elle revienne car mes souvenirs me font mal
Chaque nuit mes cauchemars rendent ma vie infernale
Plus rien ne va, là où je vais le doute s’installe
A 22 ans, trouvez vous ça normale ?

On dit que l’amour n’est que de passage
Je crois que c’est vrai, ça n’est en fait qu’une image
Une illusion visant à t’emmener vers le doute
Ma plume se grise en partant vers la déroute

Je n’ai qu’les souvenirs pour me sentir vivant
Car le futur est pour moi comme un brouillard givrant
Je le vois flou, sans doute incertains
J’veux faire une connerie car je pense que c’est mon destin

Elle était mon tout, mon âme et ma gloire
Je lui donnais tout mais sa flamme était si noire
Comme disparu dans l’infini pour l’éternité
Je ne respire plus, je ne l’ai jamais mérité

A croire que cette femme était un démon
Je suis tombé je m’incline devant son nom
Gravé au fer rouge sur mon front soumis
Fini pour moi tous ces instants de sourires

Je n’fais que souffrir, j’vais en direction du pire
Et je m’en fou car sans elle je n’ai plus d’avenir
Mes larmes sont chaudes, ma tristesse sans limite
J’en suis au stade où mes projets périclitent

Je fais appel au plus grand de tous les hommes
De toutes les femmes, mon Dieu délivre mon âme
Je mets un genou à terre en guise d’allégeance
Mais s’il te plait mon père abdique mes souffrances

Je m’en remets de toutes mes forces au tout puissant
Je suis presque battu, le front glissant
Je ferme les yeux et ce couteau est jouissant
Cette lame a un effet tellement étourdissant

Et je disparais dans l’ignorance
Prêchant comme un taré depuis ma naissance
D’aller au paradis rejoindre le bonheur
Car sur Terre c’est la mort que j’ai eue pour seule âme sœur

Baby, je pleurs.
Oh baby je pleurs



Flo pour [.L.] …
I can't keep my head up...

mercredi 14 octobre 2009

Elle & pour elle - Killuminati - 14/10/2009



Je ferais tout pour elle, même si la vie est cruelle,
Nous sommes un phénomène criant dans les ruelles,
Pas de frontières, aucunes limites, seulement l’osmose,

Elle me rend fier quand elle imite mes sons et ma prose.


Je serais tout pour elle, même si je m’en excuse,

Nous sommes irrationnels et notre amour fuse,

Pas des gangters, juste des jeunes heureux de s’aimer,

Elle me rend fier depuis qu’elle l’a proclamé.


Je vois en ses yeux l’amour irréprochable,
Et fait d’elle mon voeu subtil et redoutable,
Son allure fine file le long de ce trottoir,
Trop tard à cette heure il fait déjà trop noir.

Je vois en elle l’aspect intérieur inéluctable,
J’voudrais un verre en tête à tête autour d’une table,
Charmeur armé de rimes je la rattrape et d’un mot,
Son petit cœur devient rapidement mon mémo.

Et là j’enchaîne mes phrases, poursuivant son œil,
Mettant en place les sentiments en oubliant l’orgueil,
Son œil mouillé se satisfait de l’instant,
Je me rapproche de ses mimiques qui me plaisent tant.

Typé latine comme ses copines mon flow chavire,
Brune atypique, pas blonde platine, j’quitte le navire,
Rempli de rire nos conversations illimitées,
VIP régnant en toute humilité.

Je l’emmène danser sur le dance floor bondé,
Au milieu d’la nuit où sa beauté ne fait que gronder,
Admirez ma princesse qui brille par cents fois,
Et les crevards en train de baver par centaines.

Certains de mes pas, j’la transporte contre moi,
Et dessine sur la piste l’esquisse d’un contrefort,
Appuyé sur mes hanches son corps danse avec aisance,
Pour elle mon cœur tranche, s’enivre de sa présence.

Petits talons aiguilles que j’estime avec poigne,
Regard de braise qui culmine au sommet de ma montagne,
Elle est cette brise et vise en fait la gloire,
Direction le canapé quand madame a envie d’boire.

Champagne pour les femmes & Whisky pour les hommes,
L’alcool se chargera de mélanger les chromosomes,
Pendant cette nuit folle emprunte de rencontres,
Ma princesse danse le verre à la main sans s’en rendre compte.

Décolleté plongeant au milieu de plein d’gens,
C’est pas en nous jugeant que tu gagneras de l’argent,
Tout l’monde nous envie, sa beauté et ma vie,
Cigare & limo pour terminer la nuit.

Elle regarde les gens de hauts cachée par ses lunettes,
Ma beauté fatale affiche sa divine silhouette,
Nos gardes du corps paraissent une équipe de rugby,
Pour protéger ma chérie, plus beau de tous les rubis.

Je ferais tout pour elle, même si la vie est cruelle,
Nous sommes un phénomène criant dans les ruelles,

Pas de frontières, aucunes limites, seulement l’osmose,

Elle me rend fier quand elle imite mes sons et ma prose.

Je serais tout pour elle, même si je m’en excuse,

Nous sommes irrationnels et notre amour fuse,

Pas des gangters, juste des jeunes heureux de s’aimer,

Elle me rend fier depuis qu’elle l’a proclamé.

Killuminati. Merci G. & S. pour l'inspi.

jeudi 9 avril 2009

Princesses - Kun Killa [Still I Rise INSTRU, Tupac]




Pourchassé sans cesse par cet inlassable conflit

L'amour aux confins d'une passion des filles

Passion de l'âme enfoui au fin fond de ces femmes

Je rêve d'un monde féminin où l'homme et ses principes s'effacent


Bercé par la musique et les voix douces de demoiselles

Je me demande ce que serait le monde sans elles

En perspective, je m'enivre de profils nouveaux

Toujours en train de jeter l'œil sur tous les mouvements


Les femmes, que j'aime, ces dames sans gel

D'un regard facile déjoue mes failles sans gênes

Je ne suis dragueur mais j'aime parler

Quand au détour d'un regard, je me fais narguer


Ne jamais marcher trop près du bord, toujours maîtriser

J'aime ces femmes qui, dans les flammes, sont attisées

Ces filles dont l'excès et la beauté forme un duo complexe

Ces dames qui nourrissent mon âme, ma vie et mon texte


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


Chaque jour dans la rue, je croise les femmes de ma vie

Celles qui dictent mes lois, servent et assouvissent mes envies

Ces femmes si classes, laisse encore en moi de profondes traces

Devant le métro je fais place devant celles qui me laissent de glaces


Et je fais face, discret, mais l'œil charmeur

Accolé de tout mon être contre ce mur porteur

J'suis plein d'ardeur, la beauté en agrandit l'ampleur

Je serais là pour les sourires, les défis, parfois même les pleurs


A genou, obligé de revendiquer la vérité

Au début exagéré, j'ai abdiqué devant cette beauté

Femme au pouvoir absolu sur mon esprit habité

Mon côté macho n'est que l'image d'une certaine humilité


Route illimité, désert sans fin et soleil radieux

Il est des jours où les déesses doivent faire leurs adieux

Je suis si triste mais il existe une solution possible

Je la recherche car ce sont elles qui la possèdent


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


J'aime les femmes sûr d'elles, au tempérament brûlant

J'aime pavaner dans les ruelles, mon orgueil hurlant

J'aime les mannequins parfaits, les physiques de rêves

Eternel insatisfait, ma soif de beauté est sans trêve


Je poursuis mon rêve, cherchant celle à qui j'plairais

Métissé au teint halé pour laquelle je prierai

Cheveux au vent compromettant son maquillage impeccable

Jean Diesel, lunettes de soleil, femme remarquable


Eduqué dans l'esprit italien, les coutumes familiales

Je vois en elle cet amour pur, cet engagement fiable

Mon filon éternel contre les malheurs qu'offre la vie

Je recherche la perfection, je ne demande pas votre avis


Ma femme sera déesse et la plus belle de tous les temps

Se baladera sans artifices, mais survolera nettement

La beauté banale de toutes ces filles habituelles

Voguant en starlette à Saint Trop, Cannes ou Ramatuelle


Limousine massive, ma féline a l'allure fine

Chaque détail revu de près est une dorure divine

Chaque jour je peaufine et c'est l'extase sans morphine

Même au petit matin, cette beauté a encore la peau clean


Ses yeux sont des bijoux dotés de pupilles magiques

Rendant les hommes qui sont passé un petit peu nostalgique

Pas de romantisme, je suis lucide mais si porté

Par l'extrême beauté de cette fille qui m'a emporté


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


Me voilà au sommet, ma gloire est ce petit cœur fragile

Notre amour est magique, mais la fin sera tragique

La vie est ainsi faite de rencontres, de changements hâtifs

De beautés que nos paroles recouvrent de superlatifs


La vie est une danse, la femme, symbole de la musique

C'est ce qui donne le tempo, et chez moi ce qui m'excite

C'est pour elle que j'existe, et que mon texte s'explique

Même si je m'en extirpe, mes paroles implicites m'impliquent


Jamais je ne me défends d'être subjugué par les femmes

J'aime tant cette chair, je me jetterai corps et âmes dans les flammes

Pour une journée supplémentaire auprès de ces princesses

Qui fusillent ma fierté, et mettent mon cœur en détresse


J'aime être troublé par le regard perçant

La femme est mon combat, j'le mènerai jusqu'à la terre sainte

La femme est une prouesse que seul Dieu a pu créer

Ce sont elles qui me font vivre, rire ou même crier


Merci mesdemoiselles de toujours vous donnez la peine

De vous faire belle, c'est en mon cœur que votre beauté m'appelle

Vos mains délicates et vos yeux délicieux,

Votre beauté ne peut être qu'un délit d'initiées.


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance



J'aime les femmes.

Kun Killa

dimanche 29 mars 2009

Signifier l'improbable. La drague. - by Florian B.

J'aime draguer. J'aime être dans la situation où rien n'est assuré mais où le feeling laisse présager une possible victoire. Tiens, prends un exemple... Boîte de nuit bondée, 3 heures du matin, filles plutôt dévergondées, barmaids dans le jus, sol crade... Et bien j'aime. Du fond de mon assise, le verre de vodka pomme à la main, je contemple et m'enivre de cette ambiance idéale. Où est la drague ? Attends, ne soit pas si impatient. Le tout est de se montrer patient, je ne suis pas assez crevard pour me jeter sur le dance floor surchauffé (climatisation absente, été brûlant, corps transpirant pour les uns, attitude et style impeccable pour moi et d'autres). Savoir trouver l'instant, qui ne se présentera qu'une fois... Il faut savoir que cet instant ne se présente qu'une seule fois par soirées, qu'il est volatile et parfois absent. Il faut savoir que je tente de m'ériger en maître en ce qui concerne cet instant magique, opportun, où le mannequin directement sorti de chez BIBA manquera de trébucher, fera presque tomber son téléphone portable PRADA. Mes sens, plutôt exacerbés par les quelques verres siroté avec allégresse durant le déroulement de cette nuit si belle, ne sont qu'observation. Mademoiselle, fatiguée par ses heures de bougeottes, écoeurée par l'odeur de cigarette émanant du fumoir dont la porte a cesser de se refermer depuis 23h48, las de tous ces garçons abjectes qui se mettent à danser un bras en l'air autour d'elle avec un sourire débile depuis qu'elle a oser mettre un pied sur ce sol gras voilà 4 heures, se présente à moi, le corps meurtri par l'alcool, le coeur ravagé par son ex qui se tape sa meilleur amie depuis trois quarts d'heure. Elle regarde son portable, l'oeil brillant, le fond de teint moite, le rimmel disparate. En seigneur que je ne suis pas, je lui jette un regard agacé, comme pour la provoquer, lui faire comprendre que les mecs sont tous des cons, sauf peut être moi. Peut être... Et c'est à partir de ce peut être, judicieux et futile, que notre conversation va débuter. Elle me regarde maintenant avec un peu plus d'insistance qu'auparavant. Je fronce le trait, manipule avec précaution mon graal de plastique, puis me laisse glisser avec élégance sur le cuir bousillé du canapé qui me sert de perchoir pour me rapprocher, doucement mais sûrement à l'image d'un rapace intelligent observant sa proie, pour venir lui coller un mot nauséabond au creux de l'oreille. "Arrête !". D'un coup, son regard m'accuse et me condamne, mais son oeil brillant et fragile ne fait pas le poids face à mon attitude lointaine, comme absente. Et elle renchérit, la voix criarde voir agaçante. "C'est un connard, c'est tous des connards". Je ne bronche pas. Au maximum une petite moue insignifiante. Elle a trop regardé les catalogues, elle a trop maté les Walt Disney, la gamine. Elle a quel âge ? Putain si elle va sur ses 20 ans c'est le bout du monde. Sa jupe trop courte lui donne des airs d'écolière prostitué de force par un père tyrannique et obsédé, sa frange carré me permet finalement de comprendre que Kate Moss a quelques fans sur Terre, dans le bas monde. Ce sont ses talons, d'une finesse remarquable, qui me convaincront d’accélérer la partie. Enchaînant sur des conversations toutes aussi empruntes d'une culture et d'une connaissance qu'elle n'a pas, je l'impressionne et l'enseigne autant que je l'imprègne de moi. Je me présente, bien évidemment, écrivain dont les textes ne peuvent être publié tant ils sont mauvais, et je lui redonne le sourire. Ceci est le deuxième point que je marque : imposer mon style et lui rendre ce sourire divin qu'elle a perdu en même temps que les 15 euros de l'entrée, voilà quelques heures. Elle s'installe à mes côtés, et notre conversation semble prendre le dessus sur le brouhaha désagréable mais néanmoins utile quelques fois, quand mon parler tremble ou que ses lèvres bégayent. Nous nous plaisons. Ou plutôt devrait-je dire, j'ai réussi à lui faire rendre compte que je pouvais lui plaire, car je savais pour ma part du début que cette fille me plairait. Elle est magnifique, elle a de la prestance et de l'élégance, bien que diminué par son taux d'alcoolémie. Il ne lui manque qu'un phrasé efficace, une spontanéité originale, des idées nouvelles, en bref pas mal de choses que je peux lui apporter. Nous sommes fait l'un pour l'autre, il est maintenant 5 heures. Le club va fermer, elle est toute fière de se montrer à mon bras, traversant la salle un sourire naturelle éclairant son visage immaculé. Elle est à moi, et je dois avouer que je suis à elle. J'ai réussis, elle est ravie. C'est ça, la drague.