jeudi 25 mars 2010

Kun Killuminati - Le cœur qui bat – Soon As I Get Home INSTRUMENTAL TUPAC

Le cœur qui bat - Kun Killuminati
Kun Killa a l’cœur qui bat au ralenti
Sens-tu l’éclat de mon combat en mélodie
Minuit passé, la lune sage éclaire le ciel
Et moi je fume et rêve d’images irréelles

Femmes et enfants se reposant sur la terrasse
Sur le coussin fait de diamants, jugez la classe !
Coupe de champagne fièrement portée à la main
Il fait nuit et ma lumière sont mes gamins

Mais je reviens les pieds sur terre, et tire une taffe
Dans la nuit noire pleine de mystères, mes rires s’étouffent
Rien de tout ça n’est aujourd’hui à ma portée
Je n’ai qu’la drogue et ma musique pour m’emporter

Alors j’écris et passe mes nuits à refaire le monde
Imaginant un coup les filles, un coup les bombes
Prisonnier étranger de cette planète
Me sentant étranglé, comme sur la sellette

Sûr de mes scénettes, devenu pro de l’impro
Je m’expose et m’exporte avec le micro
Véhicule mes idées presque transies
Mon rap à moi n’a rien d’une prose retranscrite

Les rites sont proscrits mais ma zik est gratuite
Alors kiffe le produit et aspire sans crainte
Cette fumée enivrante procurée par mes mots
Kun Killa est nocturne et propose l’impro

Still Here n’est plus vraiment à présenter
Mon crew n’a plu besoin de représenter
Tu connais le West Side, l’ouest lyonnais
Là où l’argent véhicule mon texte mort-né

Borné, ça je suis prêt à le reconnaître
Kun Killa « concret » peut tout se permettre
Parenthèse spéciale pour le sommet de la pyramide
Je vise lentement mais jamais je ne rate ma cible

Kun Killa a l’cœur qui bat un peu plus vite
Au fur et à mesure que le tempo s’excite
Et t’invite à danser avec plus d’ardeur
Rappeur amateur à la recherche du bonheur

Le texte préfigure mon style anthologique
Moi je n’abuse pas d’abjectes antalgiques
Mon son t’agite et pourtant là je suis calme
Même silencieux tu comprends mon vacarme

Pire qu’une alarme, mes mots t’empoignent
Et t’agressent, mais quelle est cette catégorie d’arme ?
Non répertoriée, inclassable mais cause de larmes
Presque horrifié devant la Terre et toute cette hargne

Kun Killa a l’cœur qui bat un peu moins fort
Au fur et à mesure que défile le décor
Et ce temps s’écoulant au travers de mes veines
Encore une taffe, disons que c’est pour l’haleine

Je me défonce la tête pour oublier ma quête
Désespéré en fait, je n’en fais qu’à ma tête
Incontrôlable ? Probable, je n’y pense pas
Still Here est le laboratoire de Kun Killa

Les mots s’enchaînent et ne se ressemble pas
Chaque texte me déchaînent, est ce que tu ressens ça ?
La musique me défonce encore plus que ce joint
PS : prenez l’son et l’artiste ci-joint

Kun Killa a l’cœur qui bat des fois la chamade
Quand il croit enfin comprendre la charade
Mais quel charabia cette vie qui n’a pas d’sens
Faire des enfants, acheter et consommer de l’essence

Détenir plein de billets, pourquoi pas les montrer ?
Attiser la jalousie d’autrui pour se prouver
Qu’on fait parti d’une soi-disant élite
Tout ce système, pour moi, n’a pas de mérite

Alors je médite, je m’irrite et édite
Encore un son nouveau qui de nouveau m’implique
Dans une soirée improvisée ou je le récite
Je suis le coquillage accroché à son récif

Kun Killa a l’cœur qui bat maintenant plus doucement
Le bédo me propose de chanter plus lentement
Des phrases plus lentes ? Je ne suis pas contre
La vie va trop vite, allons à l’encontre

Prenons le temps de bien faire les choses
De parfaire l’osmose, d’animer nos proses
De faits et gestes exécutés en symbiose
La défonce est un concept, une métamorphose

Kun Killa a le cœur qui bat, le cœur qui bat… x2


Kun Killa

samedi 6 mars 2010

REVOLUTION - Kun KILLuminaTi - KANYE WEST "HEY MAMA" instru - 06/03/10

Révolution, mon son - Kun Killa - 06.03.10

Représentant sans conteste la révolution
Sans bonheur, sous l’stress, plus d’évolution
A coup de médias pervertis par l’élite
L’écran plat est une prouesse que j’évite

Je me procure les choses qui se passent autour de moi
Trop court, parfois, tous ces moments de foi
Killa ne pliera pas, même avec de l’argent
Car mes mots ne sont qu’un brasier ardent

Je ne baisserai pas mon froc pour mieux me faire enculé
Reculé, parfois, mais en secret toujours recommencer
Et ce, jusqu’à ce que mon dernier souffle m’emmène
Vers des contrées aussi pérennes que lointaines

La passion comme démence m’empêchant de dormir
Je préfère mourir en héros plutôt que sourire
Devant l’empire dans lequel les petits vont grandir
Je serai la résistance, la lance prête à jaillir

Cette lance invisible, chacun de mes coups fatals
Vaillant protecteur de ces idées ancestrales
Théâtre spectrale, presque pâle, mais sincère
La jugulaire en l’air précédé de prières

Pour mes pères, mes frères, dans la même galère
Revenir en arrière, oublier ma guerre
Avoir le sentiment de connaitre le bonheur sans risquer
De voir nos idées bafoués au nom d’la sécurité

Il est temps pour moi d’agir au nom de ceux
Qui ne peuvent crier car plié par les sentencieux
Aussi à tout ceux qui sont aux cieux
Notre avenir lié au passé trop peu facétieux

Toujours garder en tête que les riches nous exploitent
Je hais l’argent et je le dépense avec hâte
Investissant ma thune pour libérer ma conscience
Je veux les renverser et mes amis ont ma confiance

Pas de défaillance, l’art est mon essence
Et à travers la science des mots défense
Offense, méfiance de la part de mon peuple
Fustigeons et embrasons les remparts de ce temple

Enflammons les meurtrières de cette pyramide
Engageons nos vies entières pour vivre libre
Oublions un instant nos différences et avançons
D’un pas commun et sans violence pour l’unisson

Le soulèvement populaire est notre arme ultime
Dérogeons les francs maçons et autres traîtres qui culminent
En haut de l’échelle, qui nous trahissent pour y rester
L’autocratie vouée à l’échec car trop infestée

Je m’en remets à mes amis, ma seule famille
C’est dans vos yeux que je veux voir cette flamme qui brille
Ce cœur qui nie avoir peur des patrons étatiques
Battons nous pour renverser les Diaboliques

A force d’union et de rassemblements
Nous les vaincrons, nous ne feront pas semblant
Ce sera sanglant car nous nous battrons sans gants
Je veux m’salir puis me sentir un peu plus vivant

Je veux combattre ce mal qui nous croit tant soumis
Leur dire que mes entrailles profondément enfouis
Ne restent pas indifférentes devant leur pression
Je l’ai déjà dis, je vivrais pour le son

Le son de la victoire, le son révolutionnaire
Le son qui donne l’espoir aux hommes devant les guerres
De voir au bout du ch’min un horizon de lumière
Un son pour nous réunir tous, un à un, mes frères

Enfilons nos habits de guerres, partons au combat
Même si je tombe à terre, ma rage me relèvera
Pour me diriger même dans l’ombre vers ma cible
Cet œil maléfique vers lequel j’oriente le missile

Mourir en homme libre, combattant sans frontière
Sentir mon âme ivre dans un temps de misère
Mais poussé en avant par mes frères avisés
Intense et conquérant, je tiens cet œil en visée

Paré à tirer, et détruire ce sommet
Sentir les hommes vers le haut se tirer
Pour voir émerger la véritable démocratie
Je veux m’salir et sortir libre de mon crassier

Kun Killa et son oraison funèbre
Ils sont la lumière ? Moi je suis les ténèbres
Je suis une ombre dans l’obscurité totale
Avançant sans encombre pour faire très mal

Kun Killa donne le « la », sonne le glas,
Porte l’étendard sanglant pour le branle bas
Il se battra pour que les hommes n’oublient pas
Leurs libertés qu’on emprisonne avec les lois

Kun Killa.