jeudi 9 avril 2009

Princesses - Kun Killa [Still I Rise INSTRU, Tupac]




Pourchassé sans cesse par cet inlassable conflit

L'amour aux confins d'une passion des filles

Passion de l'âme enfoui au fin fond de ces femmes

Je rêve d'un monde féminin où l'homme et ses principes s'effacent


Bercé par la musique et les voix douces de demoiselles

Je me demande ce que serait le monde sans elles

En perspective, je m'enivre de profils nouveaux

Toujours en train de jeter l'œil sur tous les mouvements


Les femmes, que j'aime, ces dames sans gel

D'un regard facile déjoue mes failles sans gênes

Je ne suis dragueur mais j'aime parler

Quand au détour d'un regard, je me fais narguer


Ne jamais marcher trop près du bord, toujours maîtriser

J'aime ces femmes qui, dans les flammes, sont attisées

Ces filles dont l'excès et la beauté forme un duo complexe

Ces dames qui nourrissent mon âme, ma vie et mon texte


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


Chaque jour dans la rue, je croise les femmes de ma vie

Celles qui dictent mes lois, servent et assouvissent mes envies

Ces femmes si classes, laisse encore en moi de profondes traces

Devant le métro je fais place devant celles qui me laissent de glaces


Et je fais face, discret, mais l'œil charmeur

Accolé de tout mon être contre ce mur porteur

J'suis plein d'ardeur, la beauté en agrandit l'ampleur

Je serais là pour les sourires, les défis, parfois même les pleurs


A genou, obligé de revendiquer la vérité

Au début exagéré, j'ai abdiqué devant cette beauté

Femme au pouvoir absolu sur mon esprit habité

Mon côté macho n'est que l'image d'une certaine humilité


Route illimité, désert sans fin et soleil radieux

Il est des jours où les déesses doivent faire leurs adieux

Je suis si triste mais il existe une solution possible

Je la recherche car ce sont elles qui la possèdent


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


J'aime les femmes sûr d'elles, au tempérament brûlant

J'aime pavaner dans les ruelles, mon orgueil hurlant

J'aime les mannequins parfaits, les physiques de rêves

Eternel insatisfait, ma soif de beauté est sans trêve


Je poursuis mon rêve, cherchant celle à qui j'plairais

Métissé au teint halé pour laquelle je prierai

Cheveux au vent compromettant son maquillage impeccable

Jean Diesel, lunettes de soleil, femme remarquable


Eduqué dans l'esprit italien, les coutumes familiales

Je vois en elle cet amour pur, cet engagement fiable

Mon filon éternel contre les malheurs qu'offre la vie

Je recherche la perfection, je ne demande pas votre avis


Ma femme sera déesse et la plus belle de tous les temps

Se baladera sans artifices, mais survolera nettement

La beauté banale de toutes ces filles habituelles

Voguant en starlette à Saint Trop, Cannes ou Ramatuelle


Limousine massive, ma féline a l'allure fine

Chaque détail revu de près est une dorure divine

Chaque jour je peaufine et c'est l'extase sans morphine

Même au petit matin, cette beauté a encore la peau clean


Ses yeux sont des bijoux dotés de pupilles magiques

Rendant les hommes qui sont passé un petit peu nostalgique

Pas de romantisme, je suis lucide mais si porté

Par l'extrême beauté de cette fille qui m'a emporté


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance


Me voilà au sommet, ma gloire est ce petit cœur fragile

Notre amour est magique, mais la fin sera tragique

La vie est ainsi faite de rencontres, de changements hâtifs

De beautés que nos paroles recouvrent de superlatifs


La vie est une danse, la femme, symbole de la musique

C'est ce qui donne le tempo, et chez moi ce qui m'excite

C'est pour elle que j'existe, et que mon texte s'explique

Même si je m'en extirpe, mes paroles implicites m'impliquent


Jamais je ne me défends d'être subjugué par les femmes

J'aime tant cette chair, je me jetterai corps et âmes dans les flammes

Pour une journée supplémentaire auprès de ces princesses

Qui fusillent ma fierté, et mettent mon cœur en détresse


J'aime être troublé par le regard perçant

La femme est mon combat, j'le mènerai jusqu'à la terre sainte

La femme est une prouesse que seul Dieu a pu créer

Ce sont elles qui me font vivre, rire ou même crier


Merci mesdemoiselles de toujours vous donnez la peine

De vous faire belle, c'est en mon cœur que votre beauté m'appelle

Vos mains délicates et vos yeux délicieux,

Votre beauté ne peut être qu'un délit d'initiées.


Femmes fatales, aux yeux destructeurs

Je suis malade, elles sont ma structure

Je suis amoureux de chacune d'entre elles

Déesse & princesse courant comme des gazelles


Dans mon sommeil, elles sont toutes parfaites

En dix comme en cent, leur réputation est surfaite

Assouvis, je m'incline devant cette puissance

Berceau de ma vie, source ultime de ma jouissance



J'aime les femmes.

Kun Killa